Unamuno, tiraillé entre son éducation catholique et son esprit rationnel, incarne la lutte éternelle entre la foi aveugle et le doute cartésien. Vallis analyse comment Unamuno transcende cette dichotomie en affirmant la primauté du désir de vivre, même face à l'incertitude métaphysique.

La conscience aiguë de la mort et la quête de l'immortalité sont au cœur du sentiment tragique. Vallis décortique comment Unamuno explore ces thèmes à travers des personnages littéraires aux prises avec leur finitude, exprimant ainsi une soif d'absolu impossible à étancher.

Face à l'absurdité potentielle de l'existence, Unamuno trouve refuge dans l'affirmation de l'individualité et de la conscience subjective. Vallis montre comment cette vision, loin de mener à un nihilisme stérile, nourrit un humanisme passionné et une soif de vivre pleinement chaque instant.