Le roman explore la complexité de l'héritage familial, en particulier lorsque celui-ci est marqué par l'absence et la tragédie. Virginia cherche à comprendre l'influence de son père, figure mythique et insaisissable, sur sa vie et ses choix. Elle est tiraillée entre l'attrait de la liberté et le besoin de stabilité, entre la fascination pour l'aventure et la peur de la perte.

La recherche des traces de son père et de son frère devient pour Virginia une quête d'identité. En retraçant leur parcours à travers le monde, elle tente de comprendre ses propres aspirations, ses peurs et ses motivations. L'océan devient alors un miroir, reflétant à la fois l'immensité de son héritage et la fragilité de son existence.

Face à l'immensité de la mer et au silence des disparus, l'écriture devient pour Virginia un refuge, un moyen de fixer les souvenirs, d'ancrer les vies ballottées par les flots. Le roman célèbre le pouvoir des mots, leur capacité à tisser des liens entre les générations, à donner un sens au chaos et à faire revivre le passé.